Association diabète type 2 et polyendocrinopathie : serait ce du simple hasard ? - 11/10/14
Résumé |
Introduction |
Les polyendocrinopathies auto-immunes (PEA) sont des maladies rares caractérisées par la coexistence d’au moins deux déficits endocriniens liés à un mécanisme auto-immun, avec parfois une ou plusieurs maladies non endocriniennes associées. Le diabète de type 2 (DT2), considéré comme une résultante d’un désordre métabolique, peut s’associer à une PEA : il est alors légitime de se poser la question : le DT2, est- il aussi une maladie auto immune ?
Observation 1 |
Patiente de 24ans, ayant une forte hérédité diabétique, suivie pour une PEA type IIIb associant une thyroïdite auto-immune et une anémie de Biermer. Par ailleurs, DT2 depuis 2006 bien équilibrée sous régime seul. Les anticorps anti-GAD sont négatifs.
Observation 2 |
Patient de 65ans, connu DT2 depuis 20ans (les anticorps anti-GAD sont négatifs), suivi depuis 17ans pour une anémie de Biermer sous vitamine B12. Le bilan thyroïdien objective une thyroïdite auto-immune. Ainsi le diagnostic d’une PEA de type IIIb est retenu chez notre patient.
Discussion |
La PEA de type III, bien que rare, est le plus souvent associée à un diabète de type 1. L’association à un DT2 serait une maladie auto-immune comme l’évoquent des études américaines et espagnoles publiées en 2013 et en 2014 et qui incriminent les lymphocytes T (Th2 et T régulateur) dans le maintien de l’homéostasie glucidique. Les lymphocytes B exercent également un effet via la production d’anticorps. Probablement, nos concepts actuels ne seront pas ceux de demain !
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Vol 75 - N° 5-6
P. 379 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.